Le régulateur du secteur portuaire a exhorté, le 28 juillet lors de la clôture de ses journées portes ouvertes, les autorités du Port de Douala à lancer la 2e phase de l’ambitieux plan de sécurisation. Il leurs a aussi été demandé d’accélérer le processus de dématérialisation, des procédures sur le combinat portuaire.
La forte croissance, des places portuaires de la Côte ouest africaine, avait poussé le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a prescrire une mise à niveau rapide du Port autonome de Douala (PAD) à travers la sécurisation, la fluidité, la rénovation et l’extension des infrastructures ; ainsi que le renouvellement progressif des équipements existants. Consciente de ce défi majeur, qui vise aussi à doper l’attractivité du Cameroun, l’autorité Portuaire Nationale (APN) a prescrit, le 28 juillet à la clôture de ses journées portes ouvertes, le lancement de la deuxième phase du programme de sécurisation; ainsi que l’accélération du processus de dématérialisation des procédures sur le combinat portuaire.
« Au terme de nos réflexions de ce jour, il ressort que la compétitivité d’un port se mesure, particulièrement, sur les contraintes sécuritaires. Dans le cas du Port de Douala, il convient de le redire ici, pour en féliciter le top management pour le brillant accomplissement de la première phase de la sécurisation du domaine portuaire, tout en les exhortant à poursuivre la deuxième phase », déclare le directeur général d’APN, Louis Eboupeke.
Ces échanges, entre le régulateur et les principaux organes de la chaîne logistique et opérationnelle du PAD, qui se déroulait dans l’auditorium du Foyer du Port de Douala à Bonanjo, a permis au top management d’APN, conduit par Louis Eboupeke, de faire le point, avec les acteurs, des grandes transformations déjà opérées et se projeter dans l’avenir. « Ce moment d’échanges organisé, par l’autorité portuaire nationale dans toutes ses antennes, a pour but de rapprocher le régulateur de tout les acteurs, de la communauté portuaire de chacune des circonscriptions concernées. L’exercice déjà effectué à Kribi (dans le sud du pays) et à Limbe (au Sud Ouest) a pu permettre d’évoquer les problématiques portuaires de l’heure », précise Louis Eboupeke, peu après l’ouverture des échanges par le gouverneur de la région du Littoral.
Dans des échanges direct sur la sécurisation comme gage de compétitivité, se sont succédés, devant le panel, les représentants de la Douala Port Security (DPS), du Guichet Unique du commerce extérieur(GUCE) ou encore des envoyés du système de surveillance sanitaire. « La sûreté du combinat portuaire passe, nécessairement, par la sécurisation des données des trafics, avec des documents de référence, tels que le bordereau électrique de suivi des cargaisons qui permet de contrôler et de tracer les marchandises; la sécurisation des installations portuaires, avec la mise en œuvre des prescriptions du code ISPR ainsi que la prévention, la détection et la riposte face aux cas de risques sanitaires, pouvant entraver la fluidité du trafic », déclare Louis Eboupeke à la clôture des échanges.
Fortes mesures incitatives
Au terme des assises, de fortes mesures incitatives sont prescrites par l’autorité portuaire. « La sécurité reste un élément majeur, et nous devons tous l’avoir à l’esprit.
C’est pourquoi, conformément aux recommandations qui viennent d’être émises, il est important de sensibiliser toute les administrations au procédures d’amélioration du dispositif sécuritaire existant, de migrer vers la dématérialisation totale des procédures, de renforcer la formation des ressources humaines, de certifier ISPS les installations portuaires au Port de DOUALA », précise le Dr Louis Eboupeke.
L’autorité portuaire précise, entre autres, que ces mesures, prescrites, concourent à la mise en œuvre la vision de développement du Cameroun, contenue dans la stratégie nationale de développement(SND30). Louis Eboupeke s’est réjouit à la fin des travaux des résultats qui permettront ainsi de mieux dynamiser le secteur portuaire au plan global.